Les sculptures en verre

Le verre soufflé, une matière noble

Cette année, Colomina a cherché le concept idéal pour créer et innover. Son choix c’est naturellement porté sur la matière. Quel matériau travailler pour que le résultat lui soit fidèle… pour que sa signature se reconnaisse ?

Après avoir pensé le plexi, le bois, son choix s’est porté vers le verre. Cette matière offre volupté et perspectives généreuses. Les couleurs sont vives, la transparence du verre offre une lumière intense et presque toutes les courbures sont possibles. Une véritable source d’inspiration pour l’artiste.

Le travail du verre soufflé

Avant qu’il ne soit soufflé, le verre se travaille. Le maître verrier plonge sa canne d’acier dans un four empli de verre. La température idéale pour qu’il soit fondu est aux alentours de 1000 degrés.

Dès lors que le verre fondu prend place au bout de la canne, le maître verrier l’enlève de la fournaise et exerce un souffle bref afin de lui donner une première forme de bulle.

Enfin, il souffle en continu dans l’orifice de la canne pour lui donner le volume souhaité.

La rencontre des maîtres : le verrier et le peintre

Les maîtres ont en commun le geste sûr. Ils s’observent l’un l’autre dans l’esquisse de leur art. Enfin, ils se retrouvent sur le même projet : la sculpture en verre soufflé. Chacun d’eux maîtrise sa matière, ses techniques. La mise en commun de la réalisation se doit d’être aussi précise que fidèle à leur art. Ensemble ils essaient les techniques de l’autre pour parvenir à se comprendre et parler le langage commun qui mènera à l’aboutissement d’une véritable œuvre d’art.

Le secret de la sculpture en verre soufflé réside dans la complicité des maîtres et de leur créativité.

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